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Un peu d’histoire...

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- Dans l’Antiquité égyptienne, le scribe travaille à l’administration des temples et des palais.

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- En Europe, les moines ont presque le monopole de la rédaction et de la lecture des textes essentiellement en latin.

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- XIIe-XIIIe siècles : Les villes s’agrandissent et s’enrichissent grâce au commerce réalisé par la bourgeoisie (les habitants des bourgs). Mais la majeure partie de la population est peu lettrée. On fait donc appel à des écrivains publics pour lire, rédiger et répertorier les actes commerciaux.

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- XIVe siècle : Le métier se développe avec l’ouverture d’échoppes.

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- XVIe siècle : Les écrivains publics qui ont développé des qualités rédactionnelles et une maîtrise de la langue ont une bonne situation. Certains se spécialisent dans le domaine juridique.

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- XVIIe-XVIIIe siècles : C’est une période prospère durant laquelle de riches clients demandent aux écrivains publics de réaliser des biographies familiales. Les plus pauvres font appel à l’Église.

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- Au XIXe siècle, la mise en place de l’école obligatoire fait nettement reculer l’illettrisme et les champs de travail du métier, qui s’oriente vers les courriers officiels et les contrats.

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- 1980 : La profession connaît un regain d’intérêt avec la création de l’AEPF (Académie des Écrivains Publics de France) pour donner un cadre et des normes d’exercice à un métier que les pouvoirs publics ignorent.

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- 2002 : Création du GREC (Groupement des Écrivains Conseils ©) pour rassembler les écrivains publics et promouvoir l’image de la profession.

Scribe de l’Égypte antique

Moine copiste au Moyen-Âge

Écrivain public à Rome à la fin du XIXe siècle

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